18 septembre 2014. Aujourd'hui on m'a pissé dessus.

  
Ce n'est sûrement pas la première fois, ni la dernière, il est vrai, cependant étant dotée d'une sacrée mémoire sélective j'oublie assez vite les crasses que l'on peut me faire mais celle ci c'est comme se prendre un coup de Frisbee dans les dents lors d'un cours d'EPS.  

Tranquillement dans ton petit survêtement que tu portes uniquement lors des 2 heures de sport obligatoires par semaine, tu essayes de lancer ton Frisbee ou ton "Ultimate" (ce sport à sérieusement été approuvé par l'éducation nationale ?), qui bien sur ne vole que pendant quelques courtes secondes dans des directions que vous n'aviez pas osé imaginer, pour s'écraser là ou vous ne l'auriez jamais espéré. 
Toujours est il que vous n'êtes pas seul dans cette situation -en même temps n'est pas champion de Frisbee qui veut, avoir la nationalité américaine et avoir un chien nommé Rex sont surement des qualifications indispensables- et il arrive un moment ou Enguerrand, le jeune blondinet qui porte des lunettes et utilise un langage qui lui est propre, essaye à son tour de lancer son Frisbee. Vous voyez alors ce disque jaune vous foncez dessus à toute allure, vous imaginez alors tous les moyens pour vous sortir de cette situation, partir en courant, vous baissez, vous deca- BIM c'est trop tard, vous venez de perdre un bout de vos plus belles dents.  

Et ben voilà, voilà ce que je viens de vivre, même si cela ne se passe en cours de sport étant donné que le seul sport que je pratique aujourd'hui est le Beer-Pong. 
J'étais tranquillement en train de regarder une bonne grosse comédie américaine inconnue du grand public;
 Avertissement : N'essayez jamais de donner sa chance à ce genre de film, ça n'en vaut pas la peine, oh bien sur le scénario reste le même mais avec des images, des dialogues et surtout des acteurs moins beaux, soit rien d'intéressant. 

Revenons en à : "Tranquillement sur mon canapé tel un gros goret qui émerge de son sommeil…" Lorsque mon ex… -Je n'aime pas beaucoup ce mot, j'ai eu beau cherché des synonymes je n'ai rien trouvé. Mais j'ai trouve une solution cf. Annexe 1- 
Parlons donc aujourd'hui de la Shlork, cette dernière avec qui j'ai partagé presque deux dix-neuvième de ma vie. Ce dernier m'appel donc pour que l'on trouve un moment afin que je lui rende des affaires que j'ai retrouvé en déménageant (Ce chapitre est beaucoup plus intéressant et joyeux, il fera peut être l'objet d'un quelconque post, statut ou tweet même si 140 caractères seront sûrement trop courts)
C'est alors que je lui annonce que je n'ai pas conservé certaines affaires que les douanes françaises considèrent encore et toujours illégale à l'heure actuelle. C'est alors que la Shlork rentre dans une de ses colères noires, celles qui ravagent tout et n'épargnent personne. Après fort nombre de gros mots prononcés à des décibels plutôt élevées il est clair que je lui laisserai son sac au bout du chemin qui mène à chez moi. 
C'est donc en choisissant ce qu'il mérite de garder et ce que je ne vois pas pourquoi je garderai que je rempli le sac de Tee shirts que je n'aime pas et que je ne porterai jamais, ainsi que de tous ces Polaroïds qui eurent un sens, un jour, dans une époque qui paraît si lointaine.

Coup de fil énervé d'un type dont j'aurai du refuser le premier verre : "Où est le sac ??!" C'est alors que je sors de chez moi, marchant en direction du dernier au revoir qui aurait pu se faire dignement, signe d'un traité de paix ou du moins d'un traité de non agression, il n'en fut rien. 
Il est arrivé, dérapant comme dans un mauvais remake de Starsky et Hutch. Riant, claquant la porte, il s'est avancé vers moi avec une marinière qui est plus à moi qu'à lui, étant donné qu'elle n'est nullement à lui d'ailleurs.

Et c'est la que BIM j'ai vu LA chose, LA zouz, Oui oui celle qui est mignonne, mesure 2 mètres 42, âgée de 17 ans mais qui n'est pas capable d'aller aux toilettes seuls et qui lui tournait autour alors que nous étions encore ensemble et pour laquelle j'ai été accusé d'être "Complètement paranooo quoi", assise sur la place avant de la voiture, que mes fesses ont chauffé pendant si longtemps.  

Comment peut on tomber aussi bas ? Comment peut on vouloir être si fière que l'on est prêt à blesser toutes les personnes autour de soit, en se pavanant comme un paon ? 

C'est alors après lui avoir balancé ses affaires et l'avoir insulté pour la première fois sur une bonne reprise de Diam's "Prends ton sac (string) et Kasse twàh !" que je suis rentrée chez moi, allumant fâcheusement mes cigarettes avec les mégots des anciennes. Elle a accouru en me disant que ça n'avait pas d'importance et qu'il ne fallait pas faire attention. Ne pas faire quoi ?

On vient de me pisser dessus et je devrai dire "Oh c'est comme de l'eau et puis heureusement ça part facilement au lavage" mais pour quelle bonne raison est ce que je ferai semblant de ne pas être atteinte ? C'était son objectif et il a réussi, Shlork 1-0 Bibi, Yazoouuuh. 





Alors oui je suis blessée, je suis déçue. mais je ne jouerai pas la manche suivante, ça ne m'intéresse pas. Si je dois laisser ma fierté au bout de mon chemin, qu'elle reste là bas. Moi je m'en vais.